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Laure Malécot est une artiste pluridisciplinaire dont la formation artistique a commencé à l'Université Paris 8, jusqu'en maîtrise de Cinéma - consacrée au cinéaste Luis Bunuel et ses influences sur le cinéma mexicain contemporain- tout en participant à des tournage de cinéma et télévision en tant qu'assistante image, décoration, réalisation et production, finalement peintre décoratrice, ce qui rejoint sa passion première : la peinture.
De 1997 à 2001, elle vit au Sénégal, intègre Les Ateliers de Ngor sous la houlette du manager Gaston Madeira, expose avec les artistes Moussa Baydi Ndiaye, Pape Teigne Diouf, entre autres, rencontre les membres du Laboratoire Agit'Art, qui marqueront son parcours, tels que Joe Ouakam, Bouna Medoune Seye, El Hadji Sy.
Après quelques années en France puis en Côte d'Ivoire, pendant lesquelles elle se consacre au journalisme, notamment en créant et en animant l'émission Résonance Africaine sur Aligre fm, (de 2004 à 2012-rediffusée par RFI en 2008), elle revient au Sénégal où Moctar Ndiouga Ba (Mediatik) produit son documentaire Iya tundé, la mère est revenue (52mn), sur Germaine Acogny, la mère de la Danse contemporaine africaine. Le film sort le 21 mai 2017 en avant-première à l'Institut Français de Dakar, est primé en 2018 au Festival Panafrican Lake au Kenya, en tant que meilleure bande son documentaire, et diffusé par TV5 monde (2018), la RTS 1 - 2 (2025), ainsi que dans divers festivals à travers le monde. S'ensuivront les documentaires Anima, toute vie est une vie (2020), qui aborde l'écoféminisme, puis Dialaw Project (2021), suivit d'une résidence de création avec des habitants d'un village au Sénégal redoutant les conséquences de la construction du plus grand port d'Afrique de l'Ouest dans la région.
Monteuse de ses documentaires, elle collabore aussi avec des réalisateur tels que Mo Sow - Kaw Cheikh, sur l'écrivain Cheikh Hamidou Kane (2020), Papalioune Dieng pour Buki Teuf (2023) et Ejo Tey, teranga au pays des mille collines (2025) .
En tant qu'auteure, Laure Malécot a publié la biographie de Germaine Acogny, Danser l'Humanité, aux éditions Vives Voix (Dakar) en 2019, puis Humanimes, le cauchemar de l'Oblongue, aux éditions La Sirène aux yeux verts (2023), ouvrage qu'elle qualifie de science-fiction animiste...
Scénariste, elle collabore avec diverses sociétés de production à Abidjan et Dakar, pour des séries et long-métrages de fiction en cours de production.
Parallèlement, plusieurs expositions à Dakar, Paris et Abidjan ont montré son travail pictural, dont récemment Chimères, aux Ateliers de Gabrielle Sissoko à Gorée (mai 2025).
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